On les pensait à l’abri de la pollution engendrée par l’activité humaine. Un étude publiée estime que les eaux « fossiles », ces réserves liquides profondes vieilles de plusieurs milliers d’années, sont bel et bien vulnérables à la pollution moderne. Et face à la multiplication des sécheresses et à la baisse des nappes phréatiques, le recours à ces eaux se fait plus régulier. Protéger leur qualité est donc une priorité.
Sous terre, entre 250 m et 1 km de profondeur, plus de la moitié des puits sont essentiellement nourris d’eau issue de précipitations intervenues il y a plus de 12.000 ans, avant le début de l’ère Holocène, selon ces travaux présentés mardi à Vienne devant l’Union européenne des sciences de la terre. Plus près de la surface même, ces eaux « fossiles » sont aussi présentes.
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